"La vie est agréable. La mort est paisible. C'est la transition qui est désagréable."
Isaac Asimov
Intégrité du corps
Don du sang, dons d’organes, ces dons qui sauvent des vies, sans doute êtes-vous d’accord avec cela ? Si oui, ce qui suit risque de vous choquer.
Lorsque je croque dans un fruit et qu’ensuite mon corps utilise toutes les molécules, ce fruit fait partie intégrale de mon corps pour tout le temps qu’il me reste à vivre. Le fruit vit en moi, ainsi que toutes les nourritures vivantes que je choisis d’absorber. À la mort de mon corps, lui et toutes les nourritures qui auront été utiles à son fonctionnement durant ces années, retourneront à la Terre pour y être recyclées. Cette notion est essentielle à saisir car vous pourrez alors percevoir pourquoi j’attache autant d’importance à l’intégrité du corps. Tout est recyclé, nous buvons de l’eau que d’autres ont bu en leur temps, et si vous connaissez la mémoire de l’eau, vous savez aussi qu’étant nous-même composés d’environ 80% d’eau, la mémoire est en dedans de nous, commune à tous, transmise à tous et à chacun.
Rien de ce qui est sur Terre n’est sans mémoire, nous naissons tous avec la mémoire universelle, ne serait qu’à cause de l’eau, dans la matrice du corps de notre mère.
Rien de ce qui est sur Terre n’est vierge, tout a déjà servi, tout a déjà été utilisé, avalé, digéré, tout a été recyclé.
- Pourquoi préserver à tout prix l’intégrité du corps si nous naissons du même Esprit et que nous sommes tous faits des mêmes éléments ?
Issus d’un même Esprit, il nous est donné à chacun un corps unique, le seul lieu dont nous disposerons pour vivre. Ce corps nous est donc prêté pour une vie. Tout ce que nous vivons dans ce corps s’y inscrit de façon indélébile . Nous avons le devoir d’en prendre grand soin tout au long de cette vie, avant de le restituer à la Terre.
Qu’il soit beau, laid, gros, maigre, qu’il soit un objet de culte, un boulet, une poubelle, un outil performant, qu’on l’aime, qu’on le préserve, qu’on le méprise, qu’on le maltraite, qu’on le respecte, qu’on l’accepte ou qu’on le rejette, le corps est le seul endroit où nous pouvons vivre, de bon gré ou en maugréant, nous n’avons pas loisir d’en changer.
Suis-je propriétaire de mon corps que je puisse ainsi en donner des morceaux à l’un, recevoir un morceau d’un autre ? Mon corps est-il moi faute d’être à moi, simple locataire ? Si mon corps est moi, bien que n’étant pas tout moi, suis-je donc simplement des morceaux de chair accolés les uns aux autres, irrigués par des tuyaux de toutes sortes, dont on peut se servir pour dépanner tel ou tel autre ? Et qu’est-ce que le corps, un emballage sans conscience et sans intelligence, un kit de dépannage qu’on peut découper, en greffer des morceaux sur un autre corps, le congeler, le décortiquer, l’examiner, l’analyser ?
Mon corps ne servira à personne d’autre qu’à moi, non que je veuille le garder jalousement pour moi seule, plutôt parce que, jusqu’à maintenant il a fait preuve d’une conscience et d’une intelligence supérieure à bon nombre de nos super-ordinateurs, que c’est le seul véhicule qui m’a permis de vivre l’extraordinaire aventure de la vie, qu’il porte en lui toute la mémoire de mon vécu et que lorsqu’il sera trop usé pour me faire encore avancer, je le laisserai retourner à la Terre Mère.
Lors de la naissance de mon premier fils, il m’a été imposé une transfusion sanguine. Mon corps a mis de long mois avant de se rétablir. Il a lutté avec acharnement contre cet intrus déposé dans mes veines de force. Il est évident que le sang se renouvelle en totalité en très peu de temps, pourtant.. vous est-il arrivé d’imaginer que nous recevions « autre chose » que simplement du sang pour nous « sauver » ? Ce sang que j’ai reçu d’un autre avec un patrimoine, un vécu et une mémoire personnels, vivra en moi aussi longtemps que je serai en vie, bien que mon organisme l’ait assimilé, cette « autre chose » ne m’appartient pas et ne m’appartiendra jamais.
C’est la raison pour laquelle je refuse de donner mon sang ou d’en recevoir, de donner mes organes alors que je serai encore vivante – car oui, les organes sont prélevés sur des corps encore en vie, la mort cérébrale est une invention des médecins pour nous rassurer, pourtant qui peut dire que nous sommes vraiment morts lorsque le cerveau ne fonctionne plus ? Qui ? – et que je refuse bien entendu de recevoir l’organe d’un autre, tout comme je refuse que l’on s’acharne à me garder en vie alors que la mort est là, bienvenue, parce que mon heure sera venue. Acharnement thérapeutique au nom de quoi ? Nous sauver de la mort ?
Et si nous apprenions tout d’abord ce qu’est la mort avant d’en avoir aussi peur. Tellement peur que le sujet est devenu tabou, plus personne n’en parle et très peu d’humains meurent en conscience. La mort ne fait plus partie de la vie, elle est objet de craintes, de superstitions, elle est redoutée, cachée, on lui donne même d'autres noms et on ne se prépare plus à ce qui est inéluctable pour tout ce qui vit. La mort est la fin de la naissance et tout ce qui naît meurt un jour. Je salue ici, pour leur dévouement, tous les accompagnants auprès des mourants qui les aident à quitter leur vie en gardant les yeux ouverts et l'esprit vivant.
Ne croyez pas lorsque les médias et les médecins disent que votre refus sera entendu ou que l’on questionnera vos proches. En France, votre consentement est par principe « présumé », si vous refusez le don d’organes, inscrivez-vous dès aujourd’hui auprès du Registre des Refus.
Si vous êtes contre le don d'éléments de votre corps après la mort, remplissez le formulaire que vous pouvez trouver dans les pharmacies et adressez-le au registre national du refus sans oublier de joindre une copie d'un document d'identité ainsi qu'une enveloppe timbrée à vos nom et adresse. Vous épargnerez ainsi à vos proches d'avoir à faire un choix qui ne leur appartient en aucune façon et du cruel dilemme que ce choix pourrait engendrer.
Je ne milite en aucune façon contre le don d’organes, que chacun réfléchisse en conscience à ce sujet et fasse connaître sa position, c’est de liberté personnelle, d’individu unique et indivisible dont je parle, à chacun de choisir parce que si vous ne choisissez pas, c’est la loi qui choisira pour vous.
Mourir d'un passé pour renaître Présent
RBS, thérapeute,
Humaine et Âme en évolution comme chacun de vous
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Soyez conscient que tout est énergie, ce texte est de SoleáM - Soleá Ré
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Avec Amour, merci.